| Bouquet Final de Michel Blazy |
C’est dans l’ancienne sacristie du Collège des Bernardins, que l’œuvre bouquet final de Michel Blazy est exposée jusqu’au 15 juillet.
Perchées sur un échafaudage, 50 jardinières remplies de bain moussant déversent de la mousse, lentement, jusqu’à tomber au sol.
Michel Blazy, travaille en général avec des choses ordinaires du quotidien : purée de carotte, colorants alimentaires, lentilles, oranges. Ces mélanges de matériaux alimentaires et artificiels constituent le support de l’artiste. Ces éléments se transforment au fil du temps en moisissure. Le temps, l’expérimentation, le périssable, le rythme sont des thèmes fondamentaux pour lui.
L’artiste aime « mettre en route des choses qui ensuite travaillent d’elles mêmes »
Ici, la mousse jaillit lentement des bacs, et on assiste à la chute des plus lourds. Ces rubans légers contrastent avec le métal de l’échafaudage et le mur en pierre. Œuvre éphémère qui nait chaque matin et meurt avec la nuit. Elle croit lentement, tout au long de la journée grâce aux diffuseurs d’air. Les jeux de transparence et de densité de la mousse amènent le spectateur a contempler l’œuvre.
Le plus intéressant est d’aller voir l’œuvre à plusieurs moments de la journée. Profitez en, l’entrée est gratuite. Avant la fermeture, la mousse est généreuse et volumineuse.
J’y suis allée le dimanche (ouvert de 14 à 18h) vers 17h, la mousse n’avait donc « travaillé » que trois heures…
Petit coup de cœur, pour cette œuvre presque silencieuse (vous verrez pourquoi), qui est exposée dans un lieu hors du commun. L’œuvre met en valeur le patrimoine du lieu, on lève la tête pour voir les voutes, les pierres. Et vice versa.
Bouquet final de Michel Blazy Collège des Bernardins 24 rue de Poissy- PARIS 5 du 10 mai au 15 juillet 2012dans l’ancienne sacristie
Horaires d’ouverture :
du lundi au samedi de 10h à 18h
les dimanches et jours fériés de 14h à 18h
ENTREE LIBRE
merveilleux
J’y suis allée vers 14h30. Un ouvrier était en train de déposer le « liquide vaisselle » et de mettre en route les diffuseurs d’air. L’air était irrespirable : le produit utilisé n’est pas très naturel.
Il y avait des « embryons » de mousse, qui laissaient l’échafaudage encore très visible.
Je ne suis pas conquis par cette oeuvre. Je laisse encore une chance à l’artiste, j’y retournerai en fin de soirée…